Pourquoi investir est une nécessité

Pourquoi investir est une nécessité en 2024

1. Ne pas investir est la garantie de voir l’inflation rogner son capital

L’inflation, ou la hausse généralisée des prix, entraîne la diminution de la valeur de la monnaie, et donc la baisse de votre pouvoir d’achat.

Voici pour exemple, l’évolution d’un capital de 100 000 € avec une inflation annuelle de 2% en moyenne :

Nombre d’années Valeur du capital Perte (en %)
1 98 000 € -2,00 %
5 92 237 € -7,76 %
10 83 375 € – 16,63 %
15 75 364 € -24,64 %
20 68 123 € -31,88 %
25 61 578 € -38,42 %
30 55 662 € -44,34 %

Au bout de 30 ans, votre capital non investi aura ainsi perdu 44,34% de sa valeur, dans l’hypothèse d’une inflation constante de 2%.

L’impact de l’inflation n’est donc pas négligeable, d’autant plus si vous avez un horizon d’investissement long terme. Investir devient alors essentiel, car ne pas investir est la garantie de voir son capital s’éroder.

2. Préparer sa retraite est incontournable tant notre système de retraites actuel est fragile

Au coeur des débats politiques, le sujet de la retraite est majeur tant le risque de voir notre système faillir est réel.

Le rapport entre le nombre d’actifs et le nombre de retraités ne cesse de diminuer. Selon l’Insee, il y avait 1,7 actif cotisant, pour la retraite d’un retraité en 2021, alors que ce ratio était à 4,7 en 1960. Selon Statista, ce ratio diminuera à 1,4 en 2041, alors que le taux de natalité stagne et que l’espérance de vie ne cesse de s’améliorer.

Le Conseil d’orientation des retraites (COR) dans son rapport annuel publié en juin 2023, propose plusieurs solutions pour rectifier la trajectoire de notre système de retraites :

– Reporter l’âge légal de départ en retraite

– Diminuer le montant des pensions

– Augmenter les cotisations

En somme, les pensions de retraites devraient diminuer, alors même que les cotisations et l’âge de départ devraient augmenter. Aussi, c’est sans compter l’inflation qui augmente plus vite que les retraites, et le coût croissant des résidences seniors que de plus en plus de nos aînés sont contraints de rejoindre en raison de l’allongement de la durée de vie.

Actuellement, un salarié percevant une rémunération brute de 40 000 € annuelle cotise à hauteur de 8 630 € par an pour la retraite (cotisations salariales et patronales). Sur la durée de cotisation requise de 43 ans, le montant total des cotisations (à salaire fixe) s’élève ainsi à 371 090 €, ce qui permettra d’obtenir une pension de retraite d’environ 2 098 € par mois dans les conditions actuelle du système de retraite.

Et si ces 8 630 € avaient plutôt été investis ? En prenant l’hypothèse d’un rendement annuel de 4%, le capital obtenu au bout de la 43ème année est estimé à 985 000 €, ce qui permettrait de générer une rente mensuelle d’environ 2 843 €, soit 745 € de plus que la pension de retraite de notre système actuel.

Notre système de retraites par répartition ne basculera pas vers un système par capitalisation aussi brutalement. Toutefois, nous sommes déjà entrés dans l’aire d’un système hybride, l’Etat incitant déjà les contribuables à préparer leur retraite par capitalisation en octroyant des avantages fiscaux (notamment en permettant la déductibilité des versements d’épargne retraite volontaires du revenu imposable).

Plus que jamais, investir pour préparer sa retraite devient une nécessité.

3. Le niveau de l’épargne de précaution est au plus haut

Dans son rapport annuel sur l’épargne règlementée des français, la Banque de France indique qu’en 2023, l’épargne réglementée a encore connu une croissance exceptionnelle, atteignant des niveaux inédits.

Avec une collecte de 61,4 milliards d’euros, année 2023 marque le plus haut niveau depuis plus d’une décennie. L’encours total de l’épargne réglementée a grimpé à 935,5 milliards d’euros, représentant 15,1% du patrimoine financier des ménages français.

L’épargne réglementée englobe l’ensemble des livrets bancaires (Livret A, LDDS, LEP…), dont les taux de rémunération sont fixés chaque année en fonction d’une formule basée sur l’inflation. En 2023, ces livrets étaient rémunérés en moyenne à 3% (et 6% pour le LEP, plafonné à 10 000 €), ce qui est bien inférieur à la rémunération qu’auraient pu obtenir les épargnants en investissant sur un le CAC40, qui a enregistré une performance de 16,5% en 2023.

Le montant de l’épargne de précaution doit, selon nous, représenter 6 à 12 mois de salaires au maximum. Cette somme vous permettra de faire face aux dépenses imprévues et exceptionnelles. Evidemment, chaque situation a ses spécificités, et chacun a ses propres seuils psychologiques.

Pour prévoir tous vos projets à court, moyen, ou long terme, il convient de mettre en place une stratégie d’investissement afin de rechercher un meilleur rendement que ceux des livrets réglementés. 

De plus, les sommes déposées sur vos comptes courant et livrets bancaires ne bénéficient d’aucun avantage fiscal successoral, et seront taxées au barème des droits de mutation classique.

Si à la lecture de cet article, vous pensez détenir un montant de liquidités trop important, contactez-nous pour étudier les solutions d’investissement qui répondent à vos objectifs.

4. Il y aura toujours une bonne raison de ne pas investir

Voici une illustration de l’évolution de l’indice MSCI World (courbe orange), et de toutes les bonnes raisons de ne pas investir chaque année passée :

 

 Source : Occam Investing

Toutes les crises financières, sanitaires et géopolitiques entraînent de l’incertitude et repoussent les projets d’investissement d’un bon nombre d’épargnants. Pour autant, faut-il avoir peur d’investir ? L’histoire nous apprend qu’il n’y a jamais eu de période idéale pour investir. Sur une courte période, les indices peuvent effectivement chuter fortement, c’est pourquoi il est fermement déconseillé d’investir sur les marchés avec un horizon court. Sur ce sujet, nous vous invitons à lire notre article “Notre approche de l’investissement” – rubrique « Gestion des risques ».

Toutefois, sur un horizon d’investissement supérieur à 10 ans, il serait dommage de passer à côté du potentiel de performance des marchés actions.

Conclusion

Le meilleur moment pour investir était il y a 30 ans. Le deuxième meilleur moment, c’est maintenant.

Pour en savoir plus sur notre approche de l’investissement, nos tarifs et notre méthode permettant de vous proposer des placements avec moins de frais, mais plus de performance et de transparence, et un suivi dans la durée, contactez-nous. Nous définirons ensemble votre stratégie d’investissement personnalisée qui répondra de manière précise à vos objectifs personnels et à votre tolérance au risque.